Pour cet Acte d'après Jacques Chirac, des Gilets Jaunes : la fracture sociale selon ce Jacques Chirac pourrait être repensée. Mais c'est le triste retour du slogan contre la hausse des carburants ! Fin 1994, début 1995, Jacques Chirac dégommait Edouard Balladur de la présidentielle, en dénonçant la «fracture sociale». Cette analyse avait été puisée chez Emmanuel Todd. Et la formulation exacte chez Marcel Gauchet... Acte 46 Gilets Jaunes : fracture sociale selon Jacques Chirac et la hausse des carburants En novembre 1995, Emmanuel Todd mettait en garde Jacques Chirac « Je lui ai dit que j'étais en désaccord avec tout. Que son revirement ouvrait la voie à des débordements sociaux. C'était à quinze jours des manifestations. Je suis assez fier de cette prédiction. Ce qui a été dit et pas tenu a mis la France en folie.» On pourrait peut-être reprendre pour observer Emmanuel Macron, la phrase « Ce qui a été dit et pas tenu a mis la France en folie.» Exposer la « fracture sociale » était un slogan électoral, et non un véritable engagement d'action, la France a continué à se fracturer. Emmanuel Todd, en août 2012 poursuivait son analyse de la France : « La vérité de cette période n'est pas que l'État est impuissant, mais qu'il est au service de l'oligarchie » Pour conclure par Emmanuel Todd, en décembre 2018, il déclarait : "Face aux Gilets jaunes, le gouvernement cherche le chaos pour provoquer une rupture". Des fractures et des ruptures. Mais pour cet acte 46, les gilets jaunes en sont revenus au slogan qui a assuré leur notoriété : contre la hausse des carburants - ... Nous vivons une époque de fractures, de ruptures et de postures. La France harmonieuse, personne ne semble en vouloir. |